Retour en compétition pour Laurie GENOVESE …
Laurie GENOVESE a intégré la Team Kortel début 2020.
Elle a participé à ce nombreuses coupes du monde depuis 2013, année où elle a même intégré l’équipe de France. Vainqueur du général de la coupe du monde en 2014 et en 2017, elle est également double championne de France et vice-championne d’Europe 2016.
Après une pause avec le milieu de la compétition, qui lui a permis de mener à terme d’autres projets, elle nous revient cette année plus motivée que jamais.
Du 16 au 22 août 2020 s’est tenue la première étape de la coupe du monde 2020, où Laurie s’est illustrée en montant sur la 3ème marche du podium derrière Seiko FUKUOKA-NAVILLE et Yael MARGELISCH qui se partagent la première place dans une égalité parfaite ! Laurie nous raconte ce retour à la compétition.
“Enfin …
Au cours de cette année si particulière, nous avons enfin pu faire une coupe du monde. Sûrement la seule et unique de la saison, grâce à un directeur d’épreuve motivé comme jamais et une organisation bien rodée. Seuls les pilotes Européens ont pu participer.
Pour moi, c’était l’occasion de reprendre le haut-niveau. Après une année compliquée, rupture du ligament croisé sur mon genou et opération, j’ai décidé de me relancer dans une saison de compétition. Une année à faire mouliner les jambes sur le vélo, à retrouver des appuis solides avec dans la tête des motivations pour la saison 2020. Mais le Covid en a décidé autrement et nous a remis à notre condition d’être humain …
C’était donc l’occasion de remettre le pied à l’étrier et de tester le matériel en conditions de course.
La météo nous a permis de courir seulement 4 manches sur 7 possible, le temps mort m’a permis de me reposer après un été intense en biplace, de sortir le VTT et la paire de basket.
Premier jour, première appréhension.. Non pas de concourir (cela me donnait le sourire 🙂 ) mais de réussir à me mettre en l’air … avec un bon vent arrière. Il faut savoir que les petits poids (principalement les filles) nous sommes obligés d’avoir un poids total volant d’environ 100kg pour voler la plus petite voile de compétition. La Kanibal Race 2 me permet de mettre 6 kg sous la planchette, 2 ou 3 dans le dos et 2 dans le cockpit. Une fois équipée, le problème réside dans la vitesse de course nécessaire pour gonfler et décoller. il faut s’imaginer courir dans une pente avec un kayak sur le dos rempli d’eau … Rien d’évident !
Dans le ciel, l’effort fourni au décollage se fait vite oublier. J’ai eu le temps durant la première manche de tester le système de réglage de la stabilité, lorsque tout est passé à l’ombre et qu’il a fallu survivre dans de tout petits thermiques. Redoutable !
Nous avons pu faire 3 autres manches dans des conditions pas si évidentes : faible instabilité dans la basse couche. La 3ème manche nous a emmené à Davos, plus de 100 km à parcourir sur une journée où les thermiques jouaient avec nos nerfs. Et pourtant c’est celle qu’il fallait réussir pour avoir des points au classement, ce que je n’ai pas su faire.
Heureuse de la manière, je termine 2ème fille et 41ème, juste derrière Rémi BOURDELLE !
Un goût de trop peu et l’envie de confirmer quelques sensations m’ont poussé à participer au Polish Open, qui aura lieu en Italie mi-septembre.
A tout bientôt !”