Pourquoi j’ai choisi la Kliff 2 …
David GOETTLER, alpiniste professionnel et athlète “The North Face”, nous raconte son histoire avec le parapente et pourquoi il a choisi la Kliff II.
“Back in the air !
J’ai commencé le parapente en 1994, à l’âge de 16 ans. J’étais fasciné par l’idée de pouvoir redescendre en vol d’un sommet après une ascension. Mais à l’époque, c’était compliqué ; le matériel était si lourd qu’il y avait peu de plaisir, alors après quelques années, j’ai abandonné.
Avance rapide jusqu’en 2016. Basé à Chamonix pendant les hivers, j’ai commencé à voir de plus en plus d’amis avec un équipement de vol incroyablement léger, et mes projets de grimpe et vol semblaient soudain beaucoup plus réalistes. Je me suis donc remis au parapente. C’était étrange de se lancer à nouveau dans cette activité après une si longue pause. Je savais que je me retrouvais à un niveau de débutant et que je n’avais aucune idée de la quantité de changements qui avaient eu lieu durant toutes ces années. Petit à petit, j’ai entendu parler et j’ai appris à connaître le nouveau matériel existant. Quelqu’un m’a parlé de la sellette ultra-légère Kliff qui pouvait être combinée avec un baudrier d’escalade et j’ai compris que c’était exactement ce dont j’avais besoin. Je suis donc allé directement au bureau de Kortel Design, et ils ont eu la gentillesse de me présenter la sellette. Je me souviens avoir bien ri quand j’ai essayé d’enfiler les épaules, sans réaliser que cette sellette n’en n’avait pas ! Boom ! Bienvenue dans le monde du vol libre en 2016, ai-je pensé !”
“Une fois habitué à cette sellette innovante, j’ai été surpris de voir à quel point quelques morceaux de ficelle et de tissu pouvaient être confortables. Kortel Design a eu l’idée de pouvoir utiliser un baudrier d’escalade à la place de la ventrale standard, et de rabattre les cuissardes pour permettre de marcher confortablement en gardant la sellette en place. L’idée étant de s’équiper avec la sellette le matin, et de la conserver sur soi toute la journée. Pour être honnête, ce système n’a jamais vraiment fonctionné pour moi ; je trouve plus facile d’utiliser un baudrier d’escalade pour grimper, et de mettre la sellette pour voler (car il est naturellement possible de l’utiliser sans baudrier). Je suppose que je n’étais pas seul à préférer cette configuration, car la Kliff II de 2020 est une sellette de vol pur. Ils se sont également débarrassé de toutes les boucles métalliques, et ont ajouté de fines bretelles élastiques pour maintenir le dos en place lors du décollage. Ces changements, petits mais significatifs, ont fait de la nouvelle Kliff II ma sellette ultra-légère préférée pour combiner le trail running et le vol. Avec un poids de 190g prête à voler, plus besoin de mousquetons pour connecter la sellette à l’aile : Le point d’ancrage s’ouvre grâce au système “Konnect” et permet de relier directement les élévateurs. Lors de mon premier vol avec la Kliff II, j’ai tout de suite été époustouflé par son confort, et maintenant que je l’ai beaucoup utilisée lors de combo grimpe et vol, je suis conquis par toutes les fonctionnalités que j’ai décrites précédemment. Beaucoup de ces nouveautés sont en fait des éléments qui ont été enlevés ! Comme la boucle pour serrer la sangle ventrale … elle a complètement disparu car devenue inutile. Il suffit de l’enfiler comme un baudrier, de passer les bretelles élastiques sur les épaules et vous êtes prêt à prendre votre envol en toute sécurité. Malgré la légèreté extrême, on se sent en sécurité. Le fait qu’il n’y ait que peu d’options de réglage permet de minimiser les erreurs possibles… et surtout : elle est tellement confortable ! Chaque fois que vole, je suis bluffé de voir le niveau de confort atteint pour une sellette si légère !”
David a également eu l’occasion d’utiliser la Kliff II à haute altitude, puisqu’il a décollé dans les environs du Nanga Parbat lors de sa dernière expédition. Pour transporter son équipement dans cet univers exigeant, David a choisi le sak K40.
“Pour moi, c’était une première ! C’était incroyable d’avoir pu emmener avec moi mon aile légère et ma sellette Kliff II lors d’une expédition. Je n’ai pas pu voler depuis le Nanga Parbat lui-même, mais ce rêve reste ancré pour l’avenir. Néanmoins, j’ai pu voler les jours où il n’était pas possible de monter sur le Nanga Parbat, en décollant des montagnes environnant notre camp de base, ce qui était simplement merveilleux, amusant et représentait un excellent entraînement ! Être en l’air devant un tel géant, voler dans ce décor hivernal, voir notre camp de base depuis le ciel … autant de moments que je n’oublierai jamais.”
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